Mise à jour 2 : Ajout de la transcription de l'épisode 02 "FROM FIRE TO BLOOD".
Mise à jour : Ajout du trailer "The Unofficial Story".
Article originellement publié le 29 septembre à 20h12
Après une première semaine très chargée, la saison 2 de Hunt the Truth revient avec un épisode audio et une image. N'hésitez pas à consulter notre dossier complet, rassemblant la totalité des épisodes et images avec leurs traductions.
Sommaire (cliquez sur les sous-titres pour vous rendre directement au contenu souhaité) :
Épisode 02 "FROM FIRE TO BLOOD"
The Big Event
Trailer "The Unofficial Story"
Episode 02 "FROM FIRE TO BLOOD"
Une ville est en ruines, Maya rencontre une femme folle, et les Colonies pleurent la mort d'un héros.
Alors que nous nous dirigions vers Conrad’s Point ma tête bourdonnait. Le raid sur le camp, voir Ben, les rapports sur ces événements… C’était presque trop à encaisser. Mais quelque chose me semblait familier. Je repensais à l’époque où je surveillais Mshak Moradi. Juste avant qu’il ne me révèle à Ben. Il était sur quelque chose. Les conversations à propos d’anomalies dans l’espace profond. Puis seulement quelques semaines plus tard, Ari avait transmis ses propres avertissements au QG de l’ONI… Serait-ce lié ?
Avec tant de cadavres dans le placard de l’ONI ce n’était qu’une question de temps avant que certains ne surgissent au grand jour.
BLACK BOX : Maya, vous devez vous concentrer.
J’étais tellement perdue dans mes pensées que je n’avais pas réalisé que nous arrivions à Conrad’s Point.
BLACK BOX : Une planète éteinte est une effrayante énigme suspendue dans l’espace. Vous devez être présente et prête. Il pourrait y avoir n’importe quoi sous ces nuages et je préférerais ne pas mourir aujourd’hui.
Cette opération était parsemée d’incertitudes. Nous approchions de Conrad’s Point, un monde chaotique, contrôlé par la malice de rebelles de la NAC. Mon seul lien avec eux était un agent allié, Ari Reznik. Mais il avait disparu il y a des semaines, et à présent la planète entière s’étaient tue à cause d’un événement sismique catastrophique. Toutes ces incertitudes auraient dû être terrifiantes, elles auraient dû m'envahir et me fragiliser, mais… d’une certaine manière, ce n’était pas le cas. Cela semblait lointain, surréaliste… Je devais me ressaisir.
BLACK BOX : Quelqu’un là-bas utilise un transpondeur analogique.
MAYA : Quoi ?
BLACK BOX : Voyez. “Extrême prudence. Ping en approche finale. Pings amicaux reçoivent nouvelles coordonnées.”
MAYA : Ari…
BLACK BOX : Il semblerait que le capitaine Reznik soit toujours en vie en fin de compte.
Ce devait être lui. Ari Reznik était une des personnes les plus ingénieuses que je n'ai jamais connue ; un médiateur inné, un excentrique bricoleur, et un bon ami. En tant qu’agent, il avait orchestré des écosystèmes sociaux complexes avec une précision technique impeccable. Mais ironiquement, quand il s’agissait de technologie contemporaine, c’était un artiste. Trouver un moyen d’envoyer un signal depuis une planète morte ? Risquer sa peau pour avertir les autres ? Ari tout craché.
MAYA : Je coupe les circuits pour une approche furtive.
BLACK BOX : La question est : ces mesures de précautions répondent-elles à des menaces humaines ou non-humaines ?
MAYA : Eh bien… nous le saurons bien assez tôt.
Dire que la chute libre était rude est un euphémisme. Mais j’ai retenu mon déjeuner, activé les freins aussi tard que possible, et puis mené discrètement le transporteur dans un ravin escarpé et bien caché. Je pouvais bien n’avoir aucune idée de ce dans quoi nous nous avancions, mais je m’assurais au moins que nous ayons un moyen de repli.
BLACK BOX : Quel atroce et déprimant caillou. Il n’est pas étonnant que ces gens soient si énervés, ils établissent des camps sur des mondes ravagés. Je veux dire, je serais quelque peu furieux moi-même.
MAYA : Ouais, bien, je ne pense pas qu’ils soient ici pour faire du tourisme.
Dans les franges éloignées, une planète comme Conrad est la parfaite planque pour la NAC. Ils mettent la main sur des complexes miniers abandonnés et établissent des camps d’entraînement militaire. De la vie par ici ? Ce n’était pas par gaieté de Cœur.
BLACK BOX : Cette région est adorable. Tout simplement adorable. Tous ces… rochers.
MAYA : On y est… personne ici.
BLACK BOX : Pourquoi n’essaieriez-vous pas ce point d’observation, là-haut ? Sur ce rocher.
Je gravis l’arête et soudainement le soleil apparaît à l’horizon. Je me couvris les yeux et aperçu finalement le paysage dans toute sa largeur. Derrière nous et sur les côtés, il n’y avait que des roches saillantes. Mais plus loin l’arête se changeait en une petite piste moins abrupte. Je plissais les yeux et pu remarquer la forme grossière d’immenses structures industrielles au loin.
MAYA : Je n’aime pas ça. Nous sommes exposés ici.
Je jetais un autre coup d’œil et réalisais ce qu’était la zone qui s’étendait par-delà l’arête : un cratère. Un vaste trou. Comme si quelqu’un avait simplement arraché une énorme section de la surface de la planète. Je ne l’avais pas remarqué à cause de sa taille impossible. J’étais tellement abasourdie que je ne l’avais pas entendu se faufiler jusqu’à moi.
ARI : Écoute attentivement et fait exactement ce que je dis.
MAYA : Ari ? Qu’est-ce que tu…
ARI : ARRETE… de parler. Mets tes mains en l’air ! Ne bouge pas, ne parle pas. Ils nous surveillent peut-être. Tu viens juste de te pointer et je ne te connais pas. Je pointe mon pistolet sur toi et cela t’effraie. Maintenant donne-moi le sac !
Ari m’arracha le sac, et le fouilla d’une main. Je jouais le jeu.
MAYA : Je t’assure qu’il n’y a rien de dangereux dedans.
ARI : Je vois ça, donc je deviens moins agressif. Je suppose que tu es ici à cause de l’événement.
MAYA : Oui.
ARI : Je te rends ton sac, nous surmontons ce malentendu. Je te demande qui tu es.
MAYA : Je suis le chef rebelle, FERO.
ARI : J’ai entendu parler de toi. La situation commence à se calmer.
MAYA : Où étais-tu quand c’est arrivé ?
ARI : Non, nous sommes venus juste après. Je baisse mon pistolet, car je réalise que nous sommes du même côté.
BLACK BOX : Bien, maintenant que toutes ces gesticulations cérémonieuses sont de l’histoire ancienne, pouvons-nous nous recentrer sur la mission que l’on nous a confié ?
ARI : Une IA maligne ?
MAYA : Ouais…
BLACK BOX : Le nom est Black Box. Votre réputation vous précède, capitaine.
MAYA : C’est bon de te voir Ari. Ils croyaient que tu étais mort.
ARI : Ouais, et qu’en pensais-tu ?
MAYA : Ma foi n’a jamais vacillé.
ARI : Heh. Donc voici l’entière brigade ?
MAYA : Juste moi et Black Box. Ici pour découvrir ce que la NAC sait… ou détient, et le rapporter au QG.
ARI : Eh bien, je… je n’ai pas grand-chose. Nous étions proche quand la colonie a été touché. Mais le temps qu’on arrive tout était terminé. Tout ce que je sais est que cela a causé un séisme majeur, grillé tout équipement électronique sur la planète, et laissé ce trou derrière, de 800 mètres de large. La NAC a fait bloquer le site à présent, seuls quelques personnes sélectionnées sont autorisées à l’intérieur. Ilsa planifie le prochain coup.
MAYA : Ilsa ? Ilsa Zane est ici ? Je pensais qu’elle était morte ?
ARI : Tu ne le savais pas ? C’était dans mon dernier message avant que je coupe tout.
MAYA : Non… Je…
ARI : Bon sang. Ils t’ont vraiment envoyé ici à l’aveugle. Ou ils ne le savent pas… Après qu’elle ait attaqué l’Infinity Ilsa fut récupérée par certains loyalistes de la NAC. Elle a grimpé les échelons de cette faction depuis, exécutant quiconque elle estimait être un problème.
Ilsa Zane était une expérimentation scientifique vivante ratée. A un moment donné, elle avait été repérée pour le programme SPARTAN, une tentative de créer l’ultime machine à tuer sans armure, mais elle a craqué. Après avoir déserté pour la NAC elle a été rapidement endoctriné, et promu chien de chasse de l’amiral Drake.
ARI : Ensuite, quand la colonie a été touché par l’événement, elle nous a tous amené ici. Le massacre semble terminé maintenant, mais tout le monde reste sur le qui-vive. Incapables d’utiliser les COM, incapables de partir.
MAYA : Mais, pourquoi tu ne t’es pas échappé ?
ARI : J’y ai évidemment songé, mais je ne peux pas. J’essaye d’enrayer les choses ici. Ils ont assez de têtes nucléaires dans leur armurerie pour raser un système entier, et Ilsa se prépare à une guerre totale contre l’UNSC. J’ai l’espoir de pouvoir de faire reculer les choses, lui retirer le doigt des têtes nucléaires jusqu’à ce que l’ONI puisse l’emmener.
MAYA : Je… je devrais envoyer un rapport de situation à Noah avant que nous y allions.
BLACK BOX : Retenez cette idée, Maya. Nous avons du mouvement dans le périmètre, plusieurs gardes se dirige par ici.
ARI : Rapidement. Briefe-moi. Tu as été enlevée par l’ONI. Que s’est-il passé ?
MAYA : Je me suis échappé de détention et ait piraté un transporteur carcéral. Ils m’interrogeaient à propos des attaques des colonies. Je m’inquiétais, alors après mon évasion je suis venue ici.
ARI : Bon Dieu, c’est le mieux que tu puisses faire ? Une évasion bénie ? Bien, on devra s’assurer que ça marche. Ilsa rassemble tous les rebelles donc nous dirons que tu es seulement un autre combattant se joignant à la fête. A présent fais profil bas. Cela ne prendra pas longtemps à Ilsa pour exploser ta couverture. Elle te tuera si elle pense que tu es un poids mort. Et fais taire l’IA à moins que tu ne veuilles la perdre.
BLACK BOX : Je ne suis qu’un badge.
ARI : J’en ai trouvé un autre, les gars !
RAJ : Que faisais-tu en dehors du périmètre, Ari ?
ARI : C’est ce qu’on appelle une vérification de périmètre, Raj. Et ça a marché.
L’équipe était lourdement armée et semblait manquer cruellement de sommeil. Ilsa semblait les maintenir à fleur de peau. C’était tendu, mais Ari fit fonctionner sa magie, esquissa quelques sourires, et j’étais brusquement escortée dans le campement en tant qu’invitée de la NAC.
Il y avait des centaines de rebelles avec des douzaines d’affiliations parqués à l’intérieur de la raffinerie dilapidée. Buvant et criant, festoyant quasiment. C’était une fête, mais cela semblait légèrement artificiel.
MAYA : Quelle occasion ?
ARI : C’est une bonne question, c’était muet comme une tombe jusqu’à la nuit dernière. Ses gars ont ouvert les vieilles caisses de whisky du colonel et ont dit à tout le monde que c’était une célébration. Tout le monde était un peu tendu.
MAYA : Je peux voir ça.
ARI : Bien, pourquoi n’irais-tu pas te prendre un verre ? Je vais faire des rondes. Voir ce que j’peux découvrir.
Alors que je faisais profil bas, j’observais les alentours espérant repérer quelques visages familiers. Mais je ne vis aucune résistance sympathique. Ceux-là n’étaient pas de mon bord. Je vis de la soif de sang. Des groupes responsables d’attaques sur les civils. La moitié des gens ici étaient des mercenaires. Aucun ne semblait être ici pour quoi que ce soit d’autre que la vengeance ; “du feu au sang”. Aucune bannière à planter pour justifier d’exploser des cranes. C’était le contraire de tout ce pourquoi j’avais combattu en tant que FERO. J’espérais que Ari se dépêcherait, lorsque j’entendis une voix familière.
BOSTWICK : FERO !
MAYA : Bostwick ? Oh mon Di…
BOSTWICK : Tu es en vie ! Je le savais ! Je savais qu’ils ne t’auraient pas ! Quand tu as été enlevée, tout le monde s'est dispersé, tout le monde pensais que tu étais morte, mais pas moi ! Je savais que tu ne laisserais pas l’ONI t’attraper.
Bostwick avait bu. Beaucoup. Une rebelle d’un mètre cinquante qui pesait probablement cinquante kilos toute mouillée passait inaperçue dans un groupe comme celui-ci, mais était suffisamment ivre pour attirer l'attention.
MAYA : Bostwick, que fais-tu ici ?
BOSTWICK : Je les ai rejoints après la dispersion. La moitié de notre groupe a été tué, des rumeurs se propageaient comme des feux de forêt.
MAYA : Et quoi ? Quoi, la NAC vous a offert sa protection ?
BOSTWICK : Je ne suis pas sûr de l’avoir envisagé sous cet angle, mais je dirais qu’ils avaient besoin de se protéger de moi.
(BOSTWICK tituba et cassa une bouteille.)
BOSTWICK : T’as vu ce que j’ai fait ? Au temps pour moi, je plaisante…
Lorsque je l'ai découvert pour la première fois, c’était une jeune fille de 17 ans énervée. Elle venait de perdre ses parents lors d’un incident impliquant l’UNSC sur Dekum.
MAYA : Que t’ont-ils obligé à faire ?
BOSTWICK : Euh des vérifications de périmètre, essentiellement. Vers la limite nord. Protéger une opération dans le trou. Un paquet de scientifiques vont et viennent, font des relevés.
MAYA : Des relevés ? Ok, qu’est-ce que tu peux me dire à…
BLACK BOX : Maya.
MAYA : BB je t’ai dit de…
BOSTWICK : Huh ?
BLACK BOX : J’allais dire “ne parlez pas.”
BOSTWICK : A qui parles tu ?
BLACK BOX : Je transmets directement dans votre oreille interne.
MAYA : Désolée… Je pensais avoir vu… Ce n’était rien.
BLACK BOX : J’ai transmis un rapport détaillé aux quartiers généraux. Apparemment le commandement autorise une frappe utilisant notre position actuelle comme coordonnées. L’opportunité de tuer Ilsa Zane est trop tentante. Le temps est compté. Nous devons partir maintenant.
MAYA : Ari…
BOSTWICK : Quoi ? Tu vas bien, FERO ?
BLACK BOX : Doucement.
MAYA : Ouais, ouais, je vais bien. Allez, on va te faire sortir de là.
BOSTWICK : Ok. Allons-y. Attendez… où… Où on va ?
Ils n’allaient pas nous accorder beaucoup de temps avant que les bombes ne commencent à pleuvoir. Je devais trouver une sortie. C’est là qu’Ari émergea de la foule.
ARI : Voilà, prends ça.
Ari me remit une puce. Il avait l’air troublé.
MAYA : Quoi ?
Je n’avais pas non plus le temps de poser des questions.
MAYA : Nous devons partir. Tout de suite.
Ari pu voir le feu brûler dans mes yeux. Il savait que c’était sérieux.
ARI : Restez collés et baissez la tête.
Nous étions à mi-chemin de l’entrée quand la porte descendit. Ils fermaient toutes les issues. Nous étions piégés. Ari cherchait une autre échappatoire quand Ilsa Zane entra dans la pièce, attirant tous les regards. Le complexe tout entier, empli de rebelles, était devenu subitement et étrangement silencieux. La foule se divisa tandis qu’elle avançait, chacun se retourna pour lui faire face, les yeux grands ouverts. Puis elle s’arrêta. A cinquante centimètres de nous. Ari se glissa soigneusement devant moi.
ARI : Reste là.
Je ne pouvais la voir qu’au-dessus l’épaule d’Ari. Ilsa était… forte. Terriblement forte. Je ne savais pas ce que les technologies lui avaient fait pendant le programme SPARTAN. Ils l’avaient rendu plus forte, évidemment, mais ils… ils avaient aussi cassé quelque chose. Il y avait une étincelle dans ses yeux. Quelque chose dérangeant. Quelque chose d’inhumain.
ILSA : C’est… une célébration. Et ce devrait l’être. Nous avons fait beaucoup de changements dans un laps de temps très court. Quand je vous ai trouvé, il n’y avait aucune discipline, ni uniformité. Juste un tas de marginaux avec différentes allégeances et philosophies. C’était un problème de direction.
Le colonel avait autorisé cette faction légendaire de la NAC pour déléguer un forum pour intérêts personnels. Vous étiez dispersés et lents, et c’est une sentence de mort. Je l’ai relevé de ses fonctions, parce qu’une bande de marginaux ne gagne pas de guerres. Les grosses machines si. Les grosses machines, faites de petites pièces agissant dans le même but. C’est ce que nous avions besoin de construire ici.
Et ce n’est pas facile. Chaque pièce a une place et quand une pièce ne s’ajuste pas, vous devez vous montrer créatif. Vous en supprimez des parties, la forcez à tenir en place pour qu’elle ne se détache plus jamais, vous faites ce que vous avez à faire et taillez dans le gras. Je suis ravie de vous dire que tous et chacun d’entre vous encore avec nous a trouvé sa place, et nous avons construit une sacrée bonne machine. Et il presque temps de la mettre en marche.
Le cratère dehors représente notre point d’entrée dans la guerre. C’est pourquoi je vous ai conduits ici à Conrad’s Point. Le paysage change. L’UNSC est sur ses gardes à cause de ce cratère, et nous allons capitaliser sur cette faiblesse. Nous avons juste besoin d’attendre le bon moment. Ce qui m’amène à faire mon annonce.
Elle parcouru la pièce avec une incroyable maîtrise de l’audience. On avait l’impression qu’elle pouvait aspirer la vie hors de votre être à tout moment.
ILSA : Combien d’entre vous ont perdu des amis, des êtres chers de la main des Spartans ? Eh bien, aujourd’hui nous allons en mettre un bon gros dans l’autre colonne.
MAYA : BB, de quoi parle-t-elle ?
BLACK BOX : Je vérifie les flux, un instant… Oh mon…
MAYA : Quoi ?
BLACK BOX : C’est impossible.
ILSA : À la suite des événements sismiques ayant eu lieu ici et dans quatre autres colonies, j’ai vérifié avec plusieurs sources afin de m'assurer que notre heure soit bien arrivée.
BLACK BOX : C’est le Major.
ILSA : Le Major…
BLACK BOX : Il est mort.
ILSA : Est mort.
L’ambiance mua. Il y avait quelques applaudissements, mais…
MAYA : Est-ce vrai ?
Je ne pense pas que quiconque aurait su quoi faire…
ARI : Je ne sais pas…
Que penser…
ARI : Cependant, ce n’est pas bon.
Le Major était le plus grand héro que nous ayons connu. Il avait sauvé l’humanité au bord de l’extinction, défait les Covenants, et presque à lui seul, mis un terme à la guerre. Qu’est-ce qui pouvait avoir le pouvoir de tuer le Major ?
ILSA : Oui, la petite égérie de l’UNSC et du programme SPARTAN a été tué au combat. C’est la raison pour laquelle nous célébrons. C’est pourquoi nous faisons la fête.
MAYA : Ari, nous devons agir maintenant.
Tandis que la foule s’émouvait, Ari serra les dents et commença à se diriger vers une entrée latérale, nous étions sur ses talons. Nous ne sommes pas allez bien loin par contre.
ILSA : …et cela requiert d’élargir nos rangs. C’est pourquoi nous sommes heureux de voir qu’ici même nous avons de nouveaux visages.
ARI : Stop. Elle sait que tu es ici.
ILSA : Aujourd’hui même, j’ai entendu parler de la réception d’une cargaison de chair fraîche. Je ne vous connais pas soldat.
Elle m’interpellait.
MAYA : Mon nom est FERO.
ILSA : Je connais ce nom. Vous avez fait beaucoup de bruit récemment, n’est-ce pas ?
MAYA : Un peu trop peut-être.
ILSA : Vous parliez d’une transition vers un conflit non-militaire, exact ? De construire une puissance économique.
MAYA : Je pense que c’est une option viable si nous…
ILSA : Regardez autour de vous. Il y a une raison pour laquelle des gens me suivent. Il y a une raison pour laquelle ils crient “du feu au sang !”
REBELLES : DU FEU AU SANG
ILSA : Vous êtes naïve. Vos rêves pour l’avenir nous font paraître faibles. Donc que pouvez-vous concrètement apporter à notre mouvement ? Des paroles et des discours ? Des négociations ? Nous en avons terminé avec ça.
ARI : Ilsa, elle possède un fort passif en logistique. Peut-être pourrait-elle nous aider ici.
Ilsa ne dit rien pendant quelques instants. Ses yeux étaient fixes sur moi. Mais elle finit par se détendre et la tension redescendit enfin.
ILSA : Je crois que tu as raison, Ari. Nous avons besoin de quelques idées créatives pour maintenir nos chaines d’approvisionnement ici. FERO pourrait être très utile à cette position. C’est bien ce dont je parle. Ajuster les rouages. En tant que meneur, vous devez savoir quelles pièces peuvent être recyclées et quelles pièces vous devez jeter.
ARI : Non, non, non, non, non, non !
(Ilsa fit feu.)
C'est arrivé juste comme ça. Ilsa n'a même pas regardé, elle a juste levé son bras et tiré. Un seul tir à bout portant et il s'effondra sur le sol. Ilsa Zane venait juste d'exploser la cervelle d'Ari.
ILSA : Maintenant, j'espère que c'est une nouvelle pour vous tous, mais notre cher ami, Ari, était semble-t-il une taupe. Il bossait pour l'ONI.
Elle l'avait tué comme s'il n'était rien. Je savais qu'il était mort, mais je voulais aller à ses côtés et l'aider d'une manière ou d'une autre. Mais je ne pouvais pas bouger… J-Je ne pouvais pas penser. Ilsa continuait son discours.
ILSA : C'était un traître, et ça ce n'est pas un rouage que l'on peut utiliser.
Tout paraissait confus. En essayant de réfléchir à ma prochaine action, je visualisais Bostwick dans le bord de mon champ de vison quand Ilsa pointa son arme vers moi.
ILSA : Où en étions-nous ? A oui c'est vrai. Ari essayait d'attester de votre bonne fois. Ce qui signifie que vous êtes probablement un autre larbin de l'ONI. Je pourrais vous posez des questions, pour savoir ce que vous avez dans la tête, ou alors nous pourrions juste regarder.
Avant que je ne puisse l'arrêter, Botstwick s'interposa. Elle se tenait juste devant l'arme et pointait un couteau vers la gorge d'Ilsa Zane.
BOSTWICK : Elle n'est pas de l'ONI ! FERO est un vrai chef, et vous devriez lui montrer du respect quand vous vous adressez à elle. Je me porte garante d'elle !
ILSA : Petite fille. La prochaine fois que tu pointes ton couteau vers quelqu'un … n'hésite pas.
Ilsa bougea avec une vitesse incroyable et frappa Bostwick avec une force qui l'envoya voler dans la salle.
BLACK BOX (par communication) : Maya, nous n'avons plus le temps.
MAYA : Arrête ! Ilsa. Écoute. Il y a une frappe aérienne qui arrive.
ILSA : Une frappe aérienne ?
MAYA : Nous devons tous partir ou tout le monde ici va mourir.
ILSA : Comment est-ce que vous …
Tout s'arrêta. Je pouvais voir la rage dans les yeux d'Ilsa tandis qu'elle… souriait. Elle semblait apprécier ça. J'ai vu Botswick me regarder du coin de l’œil, je savais que je venais juste de lui briser le cœur.
BLACK BOX (par communication) : En approche dans trois, deux …
ILSA : Vous. L'ONI. Vous …
(L'attaque aérienne frappe dans une explosion cataclysmique. Les gens crient et courent à travers les gravats)
Je ne sais pas vraiment ce qui s'est passé ensuite. L'impact de la bombe m'a soulevé du sol. Tout ce dont je peux me rappeler c'est d'avoir attrapé Bostwick, dont l'épaule était en sang, et d'avoir couru, coupant à travers la foule, où tout le monde courrait dans tous les sens.
La confusion m'avait donnée un temps d'avance sur Ilsa, mais dans cette confusion, tandis que j'arrivais à sortir, je pouvais l'entendre cirer derrière moi. Elle me poursuivait.
ILSA : FERO ! FERO !
MAYA : Black Box, il me faut un moyen de sortir.
BLACK BOX : Le hangar droit devant. Ils doivent avoir amener des véhicules pour les officiers.
Je déposais Bostwick dans le hangar, elle était pâle et avait perdu beaucoup de sang. Je l'ai attaché à l'arrière d'une vieille mangouste, j'ai mis le contact, et j'ai appuyé sur l'accélérateur. Ilsa devait avoir eu la même idée.
(Les balles sifflent et ricochent sur la carlingue de la mangouste de FERO)
BLACK BOX : Maya, si vous pouviez aller un peu plus vite, quelqu'un nous tire dessus.
MAYA : Je sais ! J'essaye !
J'ai accéléré à travers le cratère, sur les rochers, droit vers le ravin où j'avais posé le transporteur de prisonniers.
MAYA : Tiens bon Bostwick ! BB, ouvre l'écoutille !
BLACK BOX : Oui. Ouverture … maintenant.
J'ai monté la mangouste sur la rampe pour rentrer dans le vaisseau alors qu'Ilsa et son équipe approchaient, arrosant le transport avec leurs armes.
MAYA : Ferme les portes BB !
BLACK BOX : Je suis dessus. Le vaisseau est près, nous pouvons décoller.
MAYA : Alors vas-y !
Tandis que le vaisseau s'élevait dans le ciel, Ilsa était toujours en train de tirer. J'ai installé Bostwick sur l'une des couchettes et je me suis affalée contre la rampe pendant que nous sortions de l'atmosphère. Je pouvais sentir la réalité de ce qui venait de se passer dans tout mon corps à chacune de mes respirations. Oubliant que ma couverture était morte ou que Bostwick ne me pardonnerai jamais. Au moins elle était en vie. Mais Ari … Ari était mort …
BOSTWICK : Mon dieu …. UGH !
MAYA : Shhh …
Mais je devais continuer. J'ai pris une profonde inspiration et j'ai mis de côté la mort d'Ari dans mon esprit. Je me suis débrouillée pour trouver un semblant de fournitures médicales afin de pouvoir extraire les morceaux de shrapnels de son épaule. Le vaisseau était presque vide, juste une épave afin de garder ma couverture intacte. Mais je fus capable de rassembler un peu de matériel pour m'occuper de ses blessures.
BOSTWICK : Qui es-tu ?
MAYA : Garde tes forces, tu vas en avoir besoin.
Alors que Bostwick s'évanouissait, je me dirigeais vers l'avant du vaisseau. Je pouvais enfin retrouver mon calme. Je n'arrivais cependant pas à contenir mes pensées pour Ari. Et puis je me suis rappelé … la puce de données.
Je l'ai sorti de ma poche et je l'ai mise dans la console … Un flot d'informations à propos des événements sismiques. Textes, diagrammes, données, prédictions … La NAC devait avoir des équipes qui bossaient dessus, récupérant tout ce qui sortait de l'ordinaire, ils cherchaient une signature, quelque chose d'unique qu’Ilsa aurait pu utiliser afin de prédire où aurait lieu le prochain désastre. Les réponses étaient devant moi, mais je ne savais pas comment les interpréter. Heureusement, je connaissais quelqu'un qui pouvait…
BLACK BOX : Maya, votre amie a besoin de véritables traitements médicaux au plus vite. Nous devrions nous diriger vers la base de l'ONI la plus proche.
MAYA : Non, j'ai une planque. On se dirige là-bas.
Le langage humain n'a pas de mot suffisemment fort pour décrire là l'événement de Conrad's Point. "Excavation", "Trou" ou "Cratère" – ils ne sont pas assez forts. "Impossible", peut-être. Et pourtant, c'était là. Tout autant horrible que possible.
Trailer "The Unofficial Story"
Faisant suite au trailer "A Hero Falls", "The Unofficial Story" montre une version complémentaire des évenements de Meridian racontés dans le premier spot TV.
N'hésitez pas à consulter notre dossier complet sur cette seconde saison de #HUNTtheTRUTH, nous vous donnons rendez-vous dans quelques jours pour la suite des péripéties de FERO.
Poster en tant qu'invité
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Poster en tant qu'invité
C’est vrai, le terme est impropre. « L’Histoire non officielle » me paraît suffisant.
Mais l’important c’est la vidéo, et je suis FAN !
Tiens au fait, en revoyant la cinématique de la Fireteam Osiris (merci phoenix, j’aurai pas pu y penser si tu n’en avais pas parlé) j’ai pensé à un truc. Pour ceux qui n’ont pas lu Halo:Escalation, ne lisez pas la suite, y’a un peu de spoil. Halo:Escalation, et plus précisément le dernier arc se passe peu de temps avant la campagne d’H5. La mission de la Fireteam Osiris dans cette cinématique est de récupérer Halsey qui prétend avoir des infos sur les forces Forerunners qui semblent être à l’origine des dégâts sur les colonies. Où aurait-elle eu ces infos ?… Lire la suite »
[quote=Anonyme] Tiens au fait, en revoyant la cinématique de la Fireteam Osiris (merci phoenix, j’aurai pas pu y penser si tu n’en avais pas parlé) j’ai pensé à un truc. Pour ceux qui n’ont pas lu Halo:Escalation, ne lisez pas la suite, y’a un peu de spoil. Halo:Escalation, et plus précisément le dernier arc se passe peu de temps avant la campagne d’H5. La mission de la Fireteam Osiris dans cette cinématique est de récupérer Halsey qui prétend avoir des infos sur les forces Forerunners qui semblent être à l’origine des dégâts sur les colonies. Où aurait-elle eu ces infos… Lire la suite »
Merci pour la transcription.