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[FANSTORIE] Le Premier Démon


Jack-115

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CHAPITRE VINGT-QUATRE

1624 unités de temps, 302ème jour de la première ère de la Reconquête/ complexe forerunner de Médusa V.

Osul se releva péniblement du sol couvert de débris fumants, ainsi que ses sangheilis. D’un regard triste il observa la dévastation qu’avait semé le Démon dans ce lieu saint : le dispositif central était en pièce, inutilisable. Malgré le fait qu’il ait été façonné dans ce métal inconnu de l’Alliance et à la résistance si incroyable, les charges avaient réussi à percer des ouverture jusqu’aux composants électroniques internes qui avaient été carbonisés. La sphère, quant à elle, avait été complètement pulvérisée, sa paroi dispersées à travers la salle en d’innombrables éclats plus ou moins gros qui avaient cependant gardé leur pureté et la perfection de leur courbe.

La seule chose qui avait été épargnée par l’explosion était le cristal forerunner, qui flottait dans les airs comme si rien ne s’était passé. Il brillait désormais d’un mystérieux éclat rougeoyant semblable à des flammes. Le Démon a sans doute corrompu le cristal. Il ne nous ait donc désormais d’aucune utilité…

- Cherchez le Démon ! ordonna Osul. Mais restez groupés. Même seul, il est extrêmement dangereux. Et faites venir un bataillon du Vigilant pour quadriller la zone autour du complexe.

- A vos ordres !

Les sangheilis se dispersèrent immédiatement à travers la structure, fouillant chaque recoin par groupe de cinq. Pourtant, Osul était certain qu’ils ne le retrouveraient pas. Peu importe comment il l’a fait, il s’est joué de nous. Depuis le début il savait ce qu’il faisait. J’aurais dû me douter qu’il s’était préparé une porte de sortie. J’aurais dû le faire abattre…

Le grand ossona contempla amèrement l’œuvre du Démon, maudissant la trop grande clémence dont il avait fait preuve. Il avait sous-estimé cet ennemi hors du commun, et voilà ce qui en résultait : l’échec total de cette mission. Pour la première fois de sa vie, Osul commençait à douter que le Grand Voyage ne puisse être refusé à l’Alliance. Jusqu’à aujourd’hui, nous n’avons rencontré que des ennemis faibles à la technologie primitive et aux stratégies insignifiantes. Mais ces humains sont différents. Ils sont persévérants, courageux et savent élaborer des tactiques adaptées pour contrer nos attaques. Et celui-ci, ce prototype de super-combattant surpassant les plus puissants des sangheilis, est sans doute le guerrier le plus puissant que nous ayons jamais rencontré. Je n’ose imaginer ce qui se passera lorsque d’autres comme lui seront formés.

Soudain, un sangheili dévot à l’armure dorée éclatante entra dans la salle d’un pas lent. C’était le général Tulnamee, qui commandait les forces militaires mobilisées pour l’attaque de ce monde. S’inclinant respectueusement devant Osul, il annonça d’une voix hésitante :

- Grand Ossona ! Les humains ont brisé notre siège de la ville de New Boston. Ils convergent désormais vers notre position. De nombreux rapports font état de combattants spéciaux dans leurs rangs.

Une goutte de sueur coula soudain sur le visage d’Osul.

- Que voulez-vous dire par spéciaux ?

- Ils portent de lourdes armures et sont plus grands que leurs congénères. Nous n’arrivons pas à déterminer le nombre exacte de ces unités d’élite, mais les estimations pourraient porter à une quarantaine d’individus.

Les yeux noirs d’Osul, qui n’avaient pourtant jamais connu la terreur, se mirent à vibrer dans leurs orbites. Son regard était perdu dans le vide alors qu’il ressassait les derniers mots du Démon :

- Et la prochaine fois qu’on se verra… je ne serais pas seul.

Ils n’en sont donc plus au prototype. La formation de masse était déjà en cours, et leurs renforts sont finalement arrivés.

- Quels sont vos ordres, grand Ossona ?

- Faites évacuer nos troupes. Nous en avons terminé avec ce monde. Que la flotte se prépare à couvrir notre retraite et se mette en place pour la purification.

- A vos ordres, fit Tulnamee.

Le commandant militaire se dirigea vers la sortie de la salle, mais Osul l’arrêta :

- Commandant !

- Oui, votre grandeur ?

- Donnez-moi votre épée.

Tulnamee s’exécuta, et confia à Osul son arme. Celui-ci l’activa immédiatement et regarda la lame plasmatique dont les minuscules éclairs formaient presque des flammes dansant à sa surface. Seuls les plus forts et les plus sages des sangheilis pouvaient recevoir le privilège de porter une telle arme, qui symbolisait la force de la pureté.

Lentement, Osul se dirigea vers le cristal flamboyant. Arrivé devant lui, il se mit à genoux un instant et pria :

- Oh très saints forerunners qui ont bâti cet endroit. Pardonnez-moi l’acte que je suis sur le point de commettre en comprenant sa nécessité.

Puis il se leva, contempla une dernière fois la perfection absolue de l’objet scintillant, et d’un unique revers de lame, brisa le cristal en mille morceaux. Les innombrables et minuscules débris, qui avaient retrouvé leur éclat bleuté au contacte de la lame, tombèrent très lentement jusqu’au sol, et ce fut comme s’il neigeait à l’intérieur de l’immense salle. L’esprit d’Osul s’égara un instant dans les méandre de l’imagination, tentant de voir à travers ces milliers de cristaux un monde meilleur que celui-ci. L’espace d’un instant, il crut ressentir une quiétude totale, absolue, qui lui fit oublier momentanément toute la dureté de la réalité, et pour la première fois de sa vie, le sangheili sourit.

Mais lorsque le dernier morceau de cristal toucha le sol, la vision disparut. Osul poussa alors un bref soupire qui hésitait entre le regret et la satisfaction. D’une voix monotone, il annonça finalement :

- Partons.

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CHAPITRE VINGT-CINQ

1624 heures, 2 décembre 2525 (Calendrier militaire)/ complexe extraterrestre inconnu, région de Armida, colonie de Médusa V.

Sam rouvrit les yeux, mais malgré ses incroyables capacités visuelles, il ne put absolument rien percevoir. Le noir le plus total l’entourait. Suis-je mort ? Pourtant je n’ai même pas entendu les explosifs. Où suis-je ? Pourquoi n’y a-t-il aucune lumière ? C’est le néant ? Non, je ressent encore mes blessures, donc je suis toujours vivant. Eclairons un peu cet endroit.

Sam saisit la minuscule lampe torche qu’il portait à la jambière et l’alluma. Il était toujours dans la salle centrale de l’installation, qui était presque entièrement détruite. D’énormes morceaux de métal et de roche couvraient la surface de la plate-forme qui n’avait cependant pas céder sous le poids conséquent, et le dispositif central était en miette. La sphère avait disparut, tout comme le cristal qu’elle contenait, mais il n’en restait aucune trace.

C’est alors que le spartan se rendit compte qu’il n’y avait plus aucune trace des covenants. Pas une arme, pas un corps, par même le sang qu’il avait fait couler de ses propres poings. Qu’est-ce qui s’est passé ? Ils sont partis sans me tuer ? Peut-être qu’ils n’avaient pas vu que je m’étais placé hors de porté des déflagrations…

Bon, et bien commençons par sortir d’ici.

Sam entreprit donc de quitter la salle. De nombreux débris encombraient la sortie, et il lui fallut user de sa force pour dégager l’accès. Le labyrinthe, quant à lui, était intacte, mais aucune lumière ne l’éclairait à part la torche du spartan. L’explosion a dût endommager le système énergétique de l’installation. J’y suis peut-être allé un peu trop fort. Espérons que le destroyer covenant n’est plus là…

Il ne fallut que quelques minutes à Sam pour trouver son chemin dans le dédale ceinturant la salle principale, pour finalement s’engager dans le tunnel d’accès. Le spartan était connu parmi ses semblables pour avoir une excellente mémoire, ce qui lui donnait souvent l’avantage sur le terrain pour s’orienter. Il se souvenait parfaitement de la longueur du tunnel : huit cent mètre vingt-cinq de couloir renforcé à partir de la porte, et neuf cent soixante-deux mètres de tunnel.

Mais alors qu’il avançait en comptant ses pas, Sam s’étonna de voir la fin à cent mètre à peine devant lui du tunnel alors qu’il venait tout juste de passer la section renforcée. Une intense lumière provenait de la sortie. C’est pas possible… J’ai pas pu me tromper… il devrait y avoir encore plus d’un demi-kilomètre de couloir. Et qu’est-ce que c’est que cette lumière ? Les covenants ne seraient pas encore partis ?

Sam avança prudemment, ne voulant pas se faire surprendre par l’ennemi. Sa discrétion était son principal atout, mais il savait très bien que dans un espace aussi réduit, il aurait peut de chances de passer inaperçu. De plus, il était épuisé. Son combat avec le commandant élite l’avait obligé à pousser son corps presque au-delà de ses limites, et tous ses muscles tremblaient sous le moindre effort. Contenant sa douleur derrière sa volonté de fer, Sam continua de marcher vers la sortie. C’est alors qu’il se rendit compte que la lumière au dehors était la lumière du jour. Impossible ! Le soleil ne devait pas se lever avant trois heures ! Qu’est-ce qui s’est passé ?

Lorsqu’il sorti du tunnel, Sam put observer un bien triste spectacle : le canyon n’était plus qu’un immense cratère à la surface parfaitement ronde, probablement causé par une bombe à plasma covenante. Le sol avait fondu sous la chaleur, et seuls les matériaux les plus lourds ne s’était pas évaporés, formant une épaisse couche de métal d’une grande pureté qui reflétaient parfaitement la faible lumière du soleil. Celui-ci, qui était déjà haut dans le ciel, était à moitié voilé par des nuages à la teinte rougeoyante qui n’avait rien de naturel.

Sam avait du mal à croire ce qu’il voyait. Comment se fait-il que je n’ai rien entendu ? Une telle explosion aurait dû ébranler l’installation souterraine… et pourtant il n’y a rien eut. La technologie de cet endroit pourrait-elle l’isoler de toute vibration sismique ? Tellement de mystères…

Le spartan était vraiment bouleversé. Tant de choses changés en si peu de temps, et sans qu’il se soit aperçu de rien, avait de quoi déboussoler. Après un long moment où il n’arrivait pas à détacher ses yeux de l’immense cratère, il décida d’allumer sa radio pour demander une évacuation :

- SATCOM, ici unité spéciale 034 ! Est-ce que vous m’entendez ? A vous !

Mais aucune réponse ne lui revint.

- SATCOM ! Ici le spartan 034 ! Répondez, bon sang !!

- Un spartan ? fit une voix estomaquée dans la liaison. C’est pas possible ?!

- Déclinez votre identité !

- Colonel Hostman, troisième division d’armement spatial. Est-ce que vous pouvez m’expliquer ce que vous fichez ici ?

- J’étais en mission spéciale pour découvrir ce que faisait le destroyer covenant de ce côté de la planète. J’ai besoin d’une évacuation d’urgence pour rejoindre la flotte.

- Mais qu’est-ce que vous racontez ?

La voix du colonel montrait clairement qu’il ne comprenait rien à ce que lui disait Sam. C’était comme si l’officier venait de se réveiller au beau milieu de la bataille. Il faut qu’il comprenne que je dois quitter ce monde avant que la flotte covenant ne le vitrifie. Si le destroyer qui était ici a déjà commencé, cela veut dire qu’il me reste très peu de temps.

- Les covenants commencent à vitrifier la planète, expliqua Sam. Je dois quitter la surface immédiatement.

- Mais vous délirez, mon vieux. Ca fait longtemps qu’ils l’ont déjà fait.

Sam eut du mal à comprendre. Cela lui semblait complètement impossible. L’hypothèse que l’officier était atteint d’un délire causé par l’attaque covenant traversa l’esprit du spartan, mais il voulait en avoir le cœur net. Forçant sur ses muscles endoloris, il gravit la pente du cratère. L’effort nécessaire était terrible, mais c’était de cette façon qu’il avait été entraîner, et aucun spartan ne recule devant la douleur. Grimpant péniblement, il finit par atteindre la crête… pour voir que l’horizon était couvert de cratère semblable à celui-là. Ils s’étendaient à perte de vue, immenses et innombrables, et plus aucune forme de vie d’aucune sorte n’était visible désormais. Déjà ? Les covenants peuvent-ils vraiment détruire un monde aussi rapidement ? Auraient-ils aussi anéanti la flotte en orbite ?

- Colonel, j’ai besoin d’un rapport complet de la situation des unités spatiales. Quelles forces nous reste-t-il en orbite, et où sont les vaisseaux covenants ?

- Mais il n’y a aucun vaisseau ennemi dans le secteur, mon gars. Il n’y en a plus depuis qu’ils ont vitrifier cette putain de planète en 2525.

- Quoi ? Mais nous sommes en 2525 !

Un long silence envahi la liaison avant que la voix du colonel se fasse entendre :

- C’est une blague, hein ? Vous n’êtes pas un spartan, mais un membre de mon équipe qui se paye ma tête ? Ryan, je suis sûr que c’est toi ! Arrête tes conneries et dépêches-toi de…

- Je suis un spartan, colonel ! fit Sam d’une voix autoritaire. Mon code d’identification est le 1266951-034 !

Sam entendit le colonel déglutir en entendant ce code. Peut de personnes connaissaient l’existence des spartans, mais ceux qui étaient au courrant préféraient ne pas avoir affaire avec eux. Et je les comprends très bien…

- Excusez-moi, monsieur. C’est juste que cela me semblait si impossible… mais comment avez-vous fait pour arriver ici ?

- C’est moi qui pose les question, colonel. Sommes-nous bien en 2525 ?

- Mais… mais non ! Nous sommes en 2552. Le 15 septembre 2552.

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CHAPITRE VINGT-SIX

1630 heures, 2 décembre 2525 (Calendrier militaire)/ région de Armida, colonie de Médusa V.

- Vous vous foutez de ma gueule, c’est ça ?

Le ton de Sam était volontairement agressif pour obliger son interlocuteur à être franc. Pourtant, celui-ci ne semblait pas mentir :

- Monsieur, je ne sais pas pourquoi cela vous tracasse tant, mais le fait est que nous sommes bien en 2552.

- Mais ce n’est pas possible ! Il n’y a même pas une heure j’étais à New Boston, sur le front, avec une armada de covenants face à moi. Je n’ai pas put rêver !

Puis, Sam eut comme un électrochoc dans son cerveau. Une pensée venait de tout débloquer, dénouant le nœud d’incompréhension qui était sur le point de l’étrangler. Afin de vérifier son hypothèse, il ordonna à son ordinateur de bord de recalibrer son horloge par rapport aux satellites de la planète. Immédiatement, un message apparut sur son affichage tête haute :

Erreur 54 : aucun satellite connu détecté

Recherche nouveau satellite … … … aucun satellite détecté

Recherche autre source en cour … … … détection base de donnée sur réseau local, hébergeur inconnu

analyse de l’hébergeur en cour … … … analyse impossible (code 567 : réseau protégé)

connexion en cour … … … connexion terminée

horloge mis à jour

1439 heures, calendrier militaire, 15 septembre 2552. C’est bien ce que je pensais. Alors il s’est bien passé seulement quelques minutes… pour moi. Par contre, 27 ans se sont déroulé depuis mon entrée dans ce complexe extraterrestre. C’est probablement cette lumière qui a déformé le temps. J’ignore s’il s’agit d’un voyage dans le futur ou si mon corps a été préservé dans une autre dimension pendant tout ce temps, mais en tout cas je suis vivant, et en aussi bonne santé que tout à l’heure.

- Colonel ! Envoyez-moi une navette Pélican pour venir me chercher.

- Bien compris, monsieur.

La navette ne fut pas longue, ce qui signifiait qu’il y avait une base pas très loin. Durant le trajet, Sam put mieux observer ce qu’était devenu Médusa V : tout n’était plus que poussière et ruines. D’immenses cratères s’étendaient à perte de vue suivant une régularité nettement visible, témoignant du grand savoir qu’avaient les covenants en ce qui concernait la destruction de planète. Les villes avaient été soufflées par les bombes à plasma jusqu’à être littéralement pulvérisées. La plupart des éléments vitaux de la surface planétaires avaient tout simplement disparut, l’eau s’étant évaporé et la biosphère sublimée par la puissance des destroyers covenants.

C’est alors que Sam distingua un ensemble de structures s’élevant au milieu des cratères. Au fur et à mesure que le Pélican s’en approchait, le spartan reconnu là un énorme chantier naval pour croiseurs du CSNU. Les énormes masses des vaisseaux en constructions étaient d’ailleurs nettement visibles, réfléchissant la pâle lueur du soleil sur leur coque métallique qui affrontait les violentes tempêtes de sables qui parcouraient désormais la région. Il devait bien y avoir une vingtaine de croiseurs en train d’être assemblés, certains étant presque fini tandis que d’autres n’avaient encore que leur armature principale d’érigée.

Il y avait énormément d’activité sur ce chantier, des milliers d’ouvrier travaillant d’arrache-pied sur les énormes vaisseaux, et de nombreuses navettes apportant du matériel provenant certainement d’une usine non loin de là. Le Pélican transportant Sam atterrit sur une plate-forme au beau milieu des installations, où un homme en uniforme et portant les insignes de colonel l’attendait. Sitôt descendu de l’appareil, Sam salua l’officier, et celui-ci lui rendit son salut :

- Bienvenu à Ship City, spartan. Colonel Hostman à votre service. Peut-être que maintenant vous allez pouvoir m’expliquer la blague de tout à l’heure.

Sam aurait bien voulut lui dire la vérité, mais l’homme ne l’aurait certainement pas cru. Et d’un autre côté, la connaissance d’une technologie permettant de voyager dans le temps aurait de quoi inquiéter les membres du CSNU, d’autant que les covenants semblaient être au courrant depuis bien plus longtemps. Mieux vaut garder cela pour les huiles du SRN. Mais le colonel ne semble pas être prêt à accepter n’importe quelle explication. Il va falloir lui faire comprendre la situation.

- C’est un problème que seul la section 3 et le Conseil de Sécurité sont autorisé à connaître. Je ne peux pas en dire plus.

Le colonel esquissa une légère grimace de frustration. Beaucoup d’officiers se plaignent du manque d’information et des nombreux mystères que gardent les hauts membres du SRN. C’était une situation délicate mais nécessaire pour conserver l’espoir parmi les troupes. Si l’humanité entière savait tout des forces qu’elles affrontait réellement, ce serait le chaos le plus total.

- C’est vous le chef, se résigna à dire le colonel.

- J’ai besoin de rejoindre Reach au plus vite.

- Euh… désolé, mais nous n’avons pas l’autorisation d’effectuer de sauts dans le sous-espace pour l’instant.

- Et pourquoi ?

- Comment ça, pourquoi ? C’est un test ? Ou on ne vous a pas dit à quoi servait cette base ?

Le spartan comprit qu’il valait mieux jouer la carte de l’ignorant plutôt que de forcer le colonel à répondre. Voyant que le guerrier ne répondait pas, Hostman expliqua :

- Lorsque les covenants ont détruit cette planète en 2552, le CSNU a envoyé une équipe d’inspection pour mieux connaître les effet d’une vitrification sur une planète. Ils ont découvert que lors d’un bombardement à plasma, les couches géologiques subissaient d’énormes transformations dues à la chaleur et à la pression exercées par les explosions. Ces transformations permettaient des modifications chimiques et structurales importantes favorisant la formation d’importants gisements de métaux lourds tels que le fer, le cuivre, ou l’adamantium.

« A la suite de ça, ils ont décidé d’installer un énorme chantier naval et de nombreuses usines d’extraction pour mettre à profit ce phénomène. Notre installation possède un rendement dix fois plus important qu’un chantier militaire classique, grâce à la qualité des matériaux utilisés, et qui plus est en grande quantité. Nos vaisseaux sont aussi beaucoup plus résistants face aux armes covenants, même s’il n’en restent pas moins inférieurs à leurs propres croiseurs de combats. Dès qu’un vaisseau est achevé, il est immédiatement conduit sur Reach.

- Cela veut dire que vous n’avez pas de flotte à vous pour défendre cette planète ou pour me ramener sur Reach ? questionna Sam à tout hasard.

- Non, ce n’est pas ça. En fait, nous possédons une puissante flotte constituée de trente-quatre croiseurs et de cinq destroyers, mais nous ne pouvons les utiliser qu’en cas d’urgence.

« En effet, comme vous le savez sûrement, les attaques des covenants se sont multiplié ces dernières années. Ils débusquent les colonies du CSNU à la manière des chasseurs lors d’une battue, et en détruise une presque tous les mois. Notre base étant d’une grande importance pour la Navy, nous avons ordre de ne pas effectuer de saut hyperspatial sans autorisation pour éviter d’attirer l’attention des covenants. Nous intervenons uniquement pour aider à la défense d’une planète de notre secteur spatial, sinon notre flotte reste en attente.

- Je suis désolé de mettre en péril cette installation, colonel, mais j’ai besoin de retourner sur Reach dans les plus brefs délais. Il faut que j’avertisse mes supérieurs des résultats de ma mission.

Les deux hommes s’échangèrent une série de regards, l’un soucieux et l’autre sérieux. Sam n’avait pas l’intention de se laisser faire coincé ici par qui que ce soit. Je dois absolument faire part de cette technologie. Même s’il s’est déroulé 27 ans durant lesquels on m’a crut mort, le Dr Halsey me croira. Les autres spartans me croiront aussi, et j’ai hâte de les revoir. Cela fait seulement cinq jours que j’ai laissé John et Kelly quitter ce vaisseau covenant sans moi, pourtant j’ai l’impression que ça fait un éternité…

- Ecoutez, fit enfin Hostman. Navré de vous maintenir ici, mais je ne mettrai en danger pas la vie de mes hommes à cause de vous. Ne vous croyez pas tout permis parce que vous êtes un spartan, mon gars.

- En tant que membre de la section 3 du SRN, je peux prendre le commandement de cette installation. Ne m’obligez pas à vous mettre sur la touche, colonel.

C’est alors qu’un technicien surgit d’un bâtiment avec une feuille de papier à la main. Il courut immédiatement vers Hostman, utilisant la feuille pour protéger ses yeux du sables qui fouettait son visage. Arriver devant les deux hommes, il tendit le papier à son supérieur :

- Monsieur ! On vient de recevoir cette transmission, monsieur.

Hostman parcouru des yeux le bout de papier déjà usé par la tempête dont il se souciait peu, puis leva son regard vers Sam.

- Vous allez être content : nous avons ordre d’envoyer tous nos vaisseaux disponibles sur la Terre.

FIN

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  • 2 weeks later...

J'ai lu en entier ton histoire ! J'ai adoré ! L'histoire de Sam, qui se deroule entre la fin de la 2nd partie et la debut de la 3eme partie du livre "Halo : La chute de Reach", c'est vraiment formidable !

Par contre j'ai remarqué quelques erreurs que je tennais a te signalé :

Dans les chapitres 17, 18, 19, 21 et 22 tu as mit en année 2613 a la place de 2525. Voila c'est tout ce que j'ai trouvé a redire :)

J'adore ton style, le fait de mettre quelques chapitres dans la peau d'un covenant est une idée geniale qui montre un point de vue differant a la sitation, un peu comme dans Halo 2, dont tu t'es largement inspiré ;)

Bon travail !

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  • 4 weeks later...
  • 2 weeks later...

Merci pour tous vos commentaires, c'est vraiment sympa. Je pense que le succès de cette fanfic est surtout dû au personnage que j'ai créé autour de Sam (sa psychologie, sa manière de parler, et son esprit combattif), et ce serait dommage de s'arrêter là. Une suite est donc à envisager ^^.

Mais je vous préviens, ça ne se fera pas avant un petit moment. Car actuellement, je suis en train de réécrire toute ma saga du Guerrier de la Foi (j'en suis à la moitié, à peu près), et ensuite, j'ai deux autres fanfics en préparation : L'Ere de la Révolte, qui fait également partie de la saga du Guerrier de la Foi, et une fanfic Naruto (qui est la suite de celle que j'ai écrite). Et en plus de ça, je bosse aussi sur un scénario de machinima pour Halo 3, et que je gère mon forum Halo RP Adventure. Le tout me prendra donc pas mal de temps, mais ne vous inquiétez pas : il y aura bien une suite au Premier Démon. Je ne sais pas encore quand, mais il y en aura une.

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  • 3 weeks later...
  • 1 month later...

Bon, c'est juste pour dire que ces temps ci, j'ai vraiment trop de trucs à faire. Entre mes écrits, mon forum de RP et le scénario de machinima que je prépare sur Halo 3, ainsi que les petites choses de la vie (comme les cours, par exemple), mes journées sont plutôt bien remplies ^^.

Cela ne veut pas dire que j'arrête d'écrire des fanfics, mais simplement que je ne pourrais pas publier mes nouveaux écrits sur mon blog ET sur ce forum. Donc à par les histoires déjà mises sur Halo.fr, toutes les autres resteront sur mon blog, dont l'adresse se trouve dans ma signature et mon lien site (www).

A plus !

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  • 5 months later...
  • 2 months later...

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