– Trois heures à vous traduire cet extrait que j’ai découvert par pur hasard durant mes recherches. J’aurai mérité mes trois jours de vacances au bord de la mer ! ^^
Assez parlé de moi. De quoi s’agit-il ? Ni plus ni moins d’un long extrait d’une nouvelle faisant partie du proche roman à sortir, Halo: Evolutions. Découvrez ce que ne dira jamais le jeune Spartan Soren-66 au docteur Hasley ni à Keyes. Imaginez un gamin de 6 ans seul face à lui même. Voyez ce que l’on peut faire lorsqu’on repousse les limites… Je n’en dis pas plus. Bonne lecture
… »J’ai décidé de te laisser être le seul à choisir », dit-elle.
« Et si je dis non?
Elle haussa les épaules. « Tu resteras ici sur Dwarka. Les autorités planétaires organiseront une famille d’accueil pour toi. « Il n’a pas beaucoup de choix, pensa-elle. Il est entre le marteau et l’enclume. Elle se demanda encore si elle ne rendait pas le choix inéquitable pour le garçon.
« Très bien, dit-il et il se leva.
« Très bien quoi ? Dit-elle.
« Je viens avec vous. Quand partons-nous?
Plus tard, remontant à bord, quand elle parla avec Keyes, elle lui montra la vidéo de sa conversation avec Soren, il demanda: « Vous êtes sûre? »
« Je crois, dit-elle. Il grogna juste.
« Aussi vrai que pour chacun d’eux, dit-elle. « Au moins, il a une notion de ce qui pourrait lui arriver.
« C’est assez terrible de demander ça à un enfant « , dit Keyes. Même quelqu’un qui a grandi très vite « . » Elle hocha la tête. Keyes avait raison, elle le savait. Les conditions de son objet d’analyse connu comme Soren étaient différentes de celles des autres, il arrivait dans le programme d’une manière différente dès le début. Elle aurait à s’en souvenir et garder un œil sur lui.
CHAPITRE UN
Ce que ni le Dr Halsey ni le lieutenant Keyes ne savaient et ne sauraient jamais, c’est que Soren, depuis ses six ans, était assez intelligent pour ne pas leur dire, ce qui s’était réellement passé pour lui pendant ces trois derniers mois. C’était quelque chose dont Soren – Soren-66 comme il venait d’être appelé – n’avait aucun plaisir à repenser…
Il avait été terrible quand il comprit que sa mère était morte et que la raison en était qu’elle était morte parce que son beau-père avait été trop inquiet d’aller en prison pour son exploitation illégale, et de ne pas l’emmener voir un médecin quand elle est tombée malade. Au moment où son beau-père était persuadé qu’il n’y avait pas d’autre choix, il était trop tard : sa mère était déjà partie.
Mais son beau-père avait refusé d’y faire face. Il déménagea le corps de la mère de Soren dans le débarras et verrouilla la porte, disant à Soren qu’il n’était pas possible de la voir, qu’elle était trop malade et avait besoin d’être seule pour se rétablir. L’attente avait duré quelques jours. Finalement, tard dans la nuit, son beau-père ayant trop bu, Soren vola la clé et se glissa lentement derrière la porte. Il vit sa mère là, couchée sur un tas de boîtes, la peau de son visage serrée et jaune. Elle sentait mauvais. Il avait vu et senti assez d’animaux pourrissant dans les bois pour savoir qu’elle était morte.
Il cria pendant un certain temps et puis sortit des baskets de sa chambre en fermant la porte derrière lui, remis la clé sur la table de chevet de son beau père, et ensuite se faufila à nouveau. Dans la cuisine, il s’asseya, se demandant quoi faire. Son beau-père était responsable de la mort de sa mère, il sentit qu’il aurait à le payer. Penser à cela le fit tressaillir.
Penser à des choses comme ceci l’avait amené à prendre le plus grand couteau sur le comptoir de la cuisine. Il savait que c’était le plus fort parce que sa mère ne lui avait jamais laissé utiliser sans son aide. Il dût se tenir sur la pointe des pieds pour y arriver. Il était grand, lourd. Il resta à le regarder. Une lueur brilla sur la lame dans la pénombre puis lentement Soren fit son chemin vers la chambre de son beau-père.
Son beau-père était couché dans son lit, il dormait encore, gémissant légèrement. Il puait l’alcool. Soren tira la chaise près du lit et y monta, son beau-père ne le menaçait plus maintenant. Il resta comme ça, serrant le couteau, essayant de décider comment s’y prendre pour tuer l’homme. Il était, il le savait, petit, encore enfant, et il ne pourrait avoir qu’une seule chance. Le cou, pensa-il. Il faudrait que le couteau s’enfonce rapide et profond. Ce serait peut-être suffisant.
Il tomba sur son beau-père et le poignarda dans le cou en même temps; ensuite devant son beau-père ne pouvant plus rien lui faire, il commença à courir dans la forêt, juste au cas où il ne l’aurait pas tué. Fugitivement la pensée lui traversa l’esprit, que pour faire quelque chose comme ça, sa mère ne l’aurait pas approuvé, mais ayant grandi au large de la limite de l’univers civilisé, avec un homme vivant de cultures de plus en plus illégales et éprouvant de la méfiance vis-à-vis de la loi, il était difficile de savoir ce qui était bon ou mauvais. Il était en colère. Tout ce qu’il savait, c’est que sa mère était morte, et que c’était la faute de cet homme.
Des années plus tard, quand il repensait à la situation, il réalisa qu’il y avait des nuances et que à cette époque il n’avait aucune chance de comprendre. Il y avait quelque chose de grave avec son beau-père, une incapacité à faire face à la mort de sa femme, il l’avait tout simplement laisser mourir. Oui, il avait eu tort de ne pas l’emmener en ville aux premiers signes de la maladie, mais son comportement par la suite avait été moins méchant et plus un signe de la façon dont il était profondément troublé. Mais à l’époque, tout ce que Soren savait, c’était qu’il voulait faire payer à celui qui était responsable de la mort de sa mère.
Il attendit là, posé sur sa chaise ce qui lui sembla durer des heures, regarda son beau-père sommeiller, avant que le feu de la vengeance ne commence à s’infiltrer. Alors il attendit un peu plus, jusqu’à ce que son beau-père s’étire et rebascule dans son sommeil, exposant parfaitement son cou.
Soren bondit en avant, portant le couteau aussi fort qu’il le pouvait. Il tourna un peu dans sa main, tandis qu’il le frappa. Son beau-père émis un souffle de souffrance, bouscula tout autour de lui. Soren était déjà hors du lit et courait vers la porte de la chambre. Puis il ouvrit la porte extérieure lorsque son beau-père apparut, les yeux rouges et se balançant aux portes des chambres, le couteau entre son cou et son épaule, un peu au-dessus de sa clavicule, déjà sa chemise était trempée de sang. Il cria de nouveau, un son monstrueux, comme un bœuf en colère, puis Soren avait la porte ouverte et plongea dans l’air vif du matin, disparaissant dans la forêt.
Il était bien caché dans un bosquet au moment où son beau-père sortit, le couteau ôté de son cou. Il l’avait maintenant dans sa main, la plaie aspergée de Biofoam. L’homme grimaçait clairement de douleur.
« Soren! » cria-t-il. « Qu’est-ce qui cloche avec toi! »
Soren ne dit rien, s’enfonçant plus loin dans les buissons. Son beau-père venait à sa recherche. Il avait eu tort, affirma l’homme , cela pourrait être réglé si Soren sortait et s’expliquer avec lui. Il passa très près, si près que Soren pouvait entendre le bruit des râles de sa respiration. Si près que son beau-père lui marcha sur la main, et il poursuivit ensuite plus profondément dans la forêt, s’arrêtant parfois pour crier son nom.
C’est ce qui arriva, aussi loin que Soren s’en souvienne. Il ne pouvait pas, il ne se sentait pas capable de retourner dans la maison, pas maintenant qu’il avait tenté de tuer son beau-père. Et pourtant, où aller? Il était au milieu de nulle part, à des kilomètres de rien.
La difficulté était l’air assez froid dans le noir, des frissons l’obligeaient à garder le réveil , claquant des dents. Il continua à entendre des choses aussi, pas sûr que c’était son beau-père ou les animaux de la forêt, ou si c’était juste des petits rongeurs ou quelque chose qui pourrait être omnivore. Sa mère l’avait toujours prévenu de ne pas aller loin dans la forêt.
« Ce n’est pas comme visiter les parcs avec retour à la maison », avait-elle dit. « Ce n’est pas sûr. »
Il se réveilla à l’aube, les os fatigués et affamé. Il avait dormi au bord de la clairière et observait la maison préfabriquée depuis la sécurité d’une bosse, se demandant si il pouvait s’y faufiler et obtenir de la nourriture. Il s’apprêtait à le faire lorsque sa mémoire le rattrapa. La silhouette de son beau-père par la fenêtre, debout juste à l’intérieur, qui l’attendait.
Il se glissa dans la forêt, l’estomac grondant encore . Il voulut pleurer, mais les larmes ne semblaient pas venir. Avait-il fait ce qu’il fallait ? Avoir poignardé son beau-père? Il n’en était pas sûr. En tout cas, le plan n’avait pas fonctionné, il n’avait fait qu’empirer les choses. Il aurait dû avoir un meilleur plan, pensa-t-il.
Il retrouverait ce qu’il fallait faire plus tard. Ce n’était pas le moment pour pleurer, il décida de ce qu’il faudrait faire ensuite.
La seule chose pour l’instant était d’avoir quelque chose à manger. Il ne pouvait pas entrer dans la maison pour la nourriture. Il aurait du y penser avant de poignarder son beau-père, il aurait dû prendre un peu de nourriture hors de la maison et le cacher dans les bois. Mais il était trop tard pour cela maintenant. Il devait faire avec. Il essaya d’attraper un animal, une de ces créatures qui glissaient silencieusement comme des fantômes autour des troncs d’arbres. Mais après seulement quelques minutes, il réalisa qu’ils étaient beaucoup trop rapide pour lui. Ensuite, il essaya de rester immobile pour voir si elles venaient à lui. Ils étaient curieux et approchaient, mais jamais assez proche pour en attraper un. Peut-être qu’il pouvait en tuer un en jetant des pierres? Il essaya, mais la difficulté était élevée, et la seule fois où il frappa juste, la bestiole se mit en colère. Même si il en attrapait un, il se rendit soudain compte… comment vais-je la faire cuire? Je n’ai rien pour ça.
Que pouvait-il manger, alors ? Certains des champignons étaient comestibles, mais lesquels ? Il n’était pas sûr. Sa famille nen n’avait jamais récolté de la forêt.
Au final, il sauta sur une branche sèche et pourrie et entendit un crac, un tourbillon d’insectes sortit et disparut rapidement dans le sous-bois. Il poussa la branche et aperçut, le long de la face inférieure, des larves blanches pâle, des vers, mille-pattes à grandes mâchoires et des coléoptères tacheté orange et bleu. Il évita les scolytes, si elles étaient colorées c’est qu’il devait y avoir quelque chose de mauvais en eux, mais il essaya à la fois les larves et les vers. Les larves avaient un goût de noisette et étaient correctes à manger si il ne pensait pas trop à leur sujet. Les vers étaient un peu vaseux, mais il pouvait les garder dans son estomac. Quelques heures avaient passé et il ne se sentit pas malade, Il se tourna un peu plus sur des glands tombés à terre et en mangea.
Avant que la nuit ne tombe, il commença à expérimenter, se déplaça un peu plus loin de la maison et fit plusieurs lits de feuilles et d’aiguilles d’arbres différents. Il trouva un type de feuille,en souleva une rangée et se mit en colère, une démangaison subite embrasa le long de son poignet quand il les toucha, il fit une note mentale à quoi ça ressemblait, et dès lors les évita. Il essaya chacun des lits à tour de rôle jusqu’à ce qu’il en trouve une qui soit assez doux et un peu plus chaud. Il avait toujours froid durant la nuit, mais plus de frissons. C’était loin d’être confortable mais il pouvait le supporter, et il parvint même à trouver le sommeil.
En seulement quelques jours, il avait commencé à comprendre son coin de forêt. Sachant où aller pour les vers blancs, retrouver son chemin quand il fallait partir seul pendant quelques jours et le moment de retourner. En regardant les écureuils, il appris à éviter certaines baies et des plantes. D’autres à y goûter. Certains étaient amers et l’avaient rendu malade à l’estomac et il ne revint pas à eux. Mais il retourna vers quelques-uns sans aucun mauvais effet. Il regarda son beau-père depuis les buissons. Il était là pour le voir le matin, quand il sortait de la maison et allait vers les cultures ou au processeur qui les transformait en une poudre blanche, et là pour le voir aussi bien la nuit. Chaque fois que son beau-père quittait la maison, il fermait la porte avec soin, et bien que Soren avait tenté à quelques reprises pour briser cette habitude, même les fenêtres étaient résistantes et il ne réussit pas.
« Peut-être que je vais faire un piège », il se mit à réfléchir. Quelque chose de son beau-père ne verrait pas, quelque chose qui pourrait tomber sur lui et l’écraser. Pourrait-il faire cela?
Il regardait. Son beau-père prenait le même chemin chaque jour, une ligne droite et directe que ses propres pieds avaient jour après jour taillé le long d’un chemin de terre . Le chemin était assez clair et dégagé, il y avait peu de chance de cacher quelque chose au-dessus ou en creusant un trou sans qu’il s’en aperçoive. Il n’existait pas non plus d’arbre proche pour faire tomber quelque chose d’en haut.
Peut-être qu’il pouvait l’oublier et partir. Mais même, jour après jour, à regarder la maison, il devenait plus fort, son jeune corps maigre et dur, n’avait rien de perdu. Son ouïe était devenue vive, et sa vision était telle qu’il pouvait voir les signes d’où quelque chose était passé devant lui sur les chemins parcourus. Quand il était sûr que personne ne l’écoutait, il se racontait des histoires, se chuchotait des fables, marmonnait les contes que sa mère lui avait dit.
Plusieurs années plus tard, réflexion faite, il rendit compte qu’il était pris au piège, ni en mesure d’entrer dans sa maison ou de l’abandonner complètement. C’était comme si il était attaché à elle, comme un chien enchaîné à un poteau. Il réalisa lorsque qu’il étais plus âgé, qu’il aurait pu s’en allé définitivement.
Soren sentait l’état sauvage le gagner un peu plus chaque jour, quand soudain, quelque chose changea. Un matin, son beau-père sortit, et Soren pu voir que quelque chose n’allait pas avec lui. Il toussait mal, était courbée, il était malade. Soren le réalisa avec un frisson de peur, de la même manière que sa mère l’avait été.
Son beau-père alla vers les cultures, titubant légèrement, apathique, épuisé, et à midi il revint en arrière. Seulement, il ne fit pas tout le chemin du retour. A la moitié du chemin, il tomba à genoux, puis s’allongea là. A plat ventre, en poussant son visage dans la boue, une jambe s’avançait vers le côté. Il resta là pendant longtemps, immobile.
Soren pensait qu’il devait être mort, mais ensuite il vit que son beau-père rendit un souffle frémissant et commença à bouger. Mais il ne remonta pas à la maison. Au lieu de cela, il rampa en route pour le camion et tenta de se mettre dedans.
Il échoua et retomba dans la poussière, il y avait Soren, au-dessus de lui et un peu plus loin, le visage inexpressif.
« Soren, dit son beau-père, d’une petite voix chuchotante.
Soren ne dit rien. Il resta san bouger. regardant. Dans l’attente.
« Je pensais que tu étais mort, lui dit son beau-père. « Je t’assure ! J’aurai continué à chercher après toi autrement. Dieu merci, tu es là. «
Soren croisa les bras sur sa poitrine minuscule. « J’ai besoin de ton aide », lui dit son beau-père. « Aide-moi à monter dans le camion. Je suis très malade. J’ai besoin d’un Médecin. «
Soren ne dit toujours rien, en continuant à rester là, immobile, en attente, ne bougeant pas. Il resta comme ça, écoutant son beau-père, sa panique croissante, suivie par des menaces puis des paroles câlines.
Soren s’assit et resta là, veillan sur le malade, jusqu’à ce que deux jours plus tard, sa respiration s’arrêta et qu’il soit mort. Puis il fouilla dans la poche de son beau-père et prit les clefs et remis en état la maison.
Ce n’était pas un travail facile de faire glisser sa mère, la sortir de la maison et l’enterrer, mais à la fin, ce fut fait. Ses doigts étaient pleins de cloques et des saignements de plusieurs jours de creusement , Il avait réussi. Enterrer son beau-père était moins un sentiment d’obligation,car il ne savait pas quoi faire avec le corps. Il aimait à se dire au cours des années plus tard, qu’il l’avait enterré pour se de prouver qu’il n’était pas comme lui, se prouver qu’il était plus humain, mais il n’était jamais sûr si c’était la vraie raison. Il l’avait enterré là où il était tombé, juste à côté du camion, le roulant dans un trou qui était plus profond que le corps et butta la saleté autour de lui. Il resta à la maison pour quelques jours, s’alimentant et reprenant sa force. Lorsque les réserves de nourritures commençèrent à s’épuiser, il réussit à serrer la poignée de la maison sur lui, à marcher dans la forêt, faire son chemin lentement dans la direction qu’il pensait peut-êtrese diriger vers une ville.
Il était dans les bois pendant des jours, peut-être des semaines, vivant de baies et des larves. Une fois il a même réussi à tuer l’écureuil avec une pierre jetée soigneusement puis fendit la fourrure avec un autre rocher et mangea la viande amère à l’intérieur. Après cela, j’ai mangea les baies et les larves.
Et puis, presque par hasard, il tomba sur une piste qu’il ne connaissait n’a pas. Elle avait été faite par un animal et leasuivit.
Quelques heures plus tard, il se retrouva sur le bord d’une petite commune, surpris par la façon dont les gens leregardaient quand il sortit de la broussaille, ses vêtements en lambeaux, sa peau couverte de saleté et de crasse. Il fut surpris par la façon dont ils se précipitèrent vers lui, le visage creusé de préoccupation.
CHAPITRE DEUX
Avec une telle expérience à son actif, la vie sur Reach dans le camp de Spartan semblait moins être contestée par Soren que bon nombre des autres recrues. Après avoir vécu dans les bois, seul, il sentait qu’il était prêt à tout. Il s’est empressé de trouver le meilleur chemin à travers un parcours d’obstacles. Il pourrait rapidement disparaître dans les buissons et les broussailles en patrouille quand bon lui semblerait. Le camoufage était une façon de vivre pour lui: Il passait au second plan aussi quand dans les groupes, il manquait quelqu’un; ni d’en prendre connaissance comme l’un des dirigeants d’un groupe ni d’être considéré comme un outsider. Il restait au milieu des anonymes. Mais malgré cela, il y avait des moments où il remarquait le Dr Halsey debout à une distance délibérée, le regardant avec une expression sur son visage qu’il ne pouvait pas interpréter. Une fois, quand il avait près de onze ans, elle s’approcha même de lui tandis qu’il effectuait un exercice avec les autres enfants, comme il hésitait, se demandant quelle équipe rejoindre. Il ne pouvait pas se décider parce qu’elle le scrutait, ou il attendait toujours jusqu’à la dernière minute pour faire son choix.
« Tout va bien, Soren? » lui demanda -t-elle, sa voix bien posée. Il était maintenant officiellement Soren-66 apparemment un nombre arbitraire à deux chiffres pour les recrues, décidé par l’Office of Naval Intelligence pour des raisons qui restaient entre eux, mais le médecin ne l’a jamais appelé par son numéro.
« Oui, monsieur, dit-il, puis il se rendit compte de son erreur, qu’elle n’était pas un monsieur, ou même d’ailleurs une dame à proprement parler, et il rougit de culpabilité.
« Oui, docteur? »
Elle sourit. « Ne vous laissez pas distraire par des données non pertinentes », lui dit-elle, tandis que passaient devant lui, les deux équipes déjà en cours pour le terrain de combat. « Et surtout ne vous laissez pas distancer ». « Ne vous laissez pas distancer ». Les mots lui faisaient écho, non seulement dans le reste de l’exercice, mais pendant une longue période à venir, le hantant longtemps après que le Dr Halsey les ait oubliés. Il reprit lentement ses sens, il y avait quelque chose de différent en lui, quelque chose que les autres recrues n’avaient pas ou ne voulaient pas montrer. Pour ce faire, il ne montra rien non plus : en grandissant, il fit très attention à ne pas laisser voir tout ce qui pourrait lui faire se sentir différent, lui ferait se démarquer des autres.
Quand il était très jeune, six ou sept ans,il avait été moins prudent. Il détestait partager sa chambre, jugeant difficile de dormir avec d’autres; entendant les sons et la respiration de ses compagnons de section. Dans leur respiration il entendait son beau-père. Parfois, il attendait jusqu’à ce que les autres soient endormis et ensuite lentement se glissait hors de son lit pour se cacher dessous, dormir dans l’humidité, l’espace moisi près du mur. Il se sentait plus en sécurité.
Mais un matin, il avait dormi tard et n’était pas revenu sur son lit…
A SUIVRE (oui je sais c’est dur)
——-
Source : us.macmillan.com
Poster en tant qu'invité
Un patch vient d'être déployé pour résoudre le soucis de connexion aux commentaires. Si vous venez de vous connecter, une actualisation de la page peut être nécessaire. Si le problème persiste n'hésitez pas à nous le signaler.
Poster en tant qu'invité
c’était trop super, j’étais à fond dedans.
Dommage qu’il ne sorte pas en français.
Cimer pour la traduction.
décidément, c’est Noël avant la date! 😆
Whoa et Whoa !!
ENOOORME se Spartan-066. En plus j’adore son nom : Soren.
Mille Merci Phoenixlechat, à quand la suite ? xD
Respect Pheonix 8) est merci
Merci !
MErci pour la traduc, a mon avis le petit vas se faire boter le c..
Sinon HS, est ce que la traduction de Ghost of Onyx sort bientot ??? 🙁
merveilleux. Absolument merveilleux.
Vive Halo.
Vive ces nouvelles.
Vive Soren-66.
Vive Halsey.
Vive Keyes.
Et vive toi, Phoenix.
BIG MERCI.
ta eu du courage pour traduire tout se bravo et respect. le fait qu’il nous montre un spartan un peu sombre est simpatique. j’espére que dans la suite du roman on comprenne plus soren
Phoenix,tu as le droit a 3 jours a Plougastel Daoulas au frais de L’UNSC pour le travail abattu … Un grand merci ! Pense a ramener des crêpes pour les troupes!
[quote Zephirok]MErci pour la traduc, a mon avis le petit vas se faire boter le c..
Sinon HS, est ce que la traduction de Ghost of Onyx sort bientot ??? :sad:[/quote]
Je te propose de lire mon commentaire du 27/10 (le 7ème) : http://actu.halo.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=4315:halo-evolutions-la-liste-des-auteurs&catid=53:fan-fiction&Itemid=2
Un grand merci à toi Phoénix, tu peux prendre tes vacances 🙂
En effet, très bon extrait, cela ne fait que renforcer mon impatience !!
Ce Soren-66 nous promet de grands moments 🙂
Très bon cet extrait. Merci à toi Phoenix pour la traduction.
Vous n’imaginez pas le plaisir que me procurent vos remerciements. Votre reconnaissance me va droit au coeur. [b]I love you all![/b]
——-
PS: [i]je prends à ma charge le chapitre 26 de la traduction de Ghosts of Onyx. Ce qui signifie qu’il en reste [u]un seul[/u] à terminer. Certes celui-ci fait 12 pages, mais il peut être traduit par plusieurs pour minimiser le travail. Je recherche donc une ou plusieurs bonnes volonté pour « finish the writing » ![/i]
Si je peux le faire, vous pouvez le faire. « Join us soldier » ! 😛
[quote phoenixlechat][quote Zephirok]MErci pour la traduc, a mon avis le petit vas se faire boter le c.. Sinon HS, est ce que la traduction de Ghost of Onyx sort bientot ??? :sad:[/quote] Je te propose de lire mon commentaire du 27/10 (le 7ème) : http://actu.halo.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=4315:halo-evolutions-la-liste-des-auteurs&catid=53:fan-fiction&Itemid=2%5B/quote%5D vous les avez eu vos traducteurs ou « les morts » se sont réveillés et terminent? ^^ perso je me serais proposé volontier pour la traduction de n’importe quel chapitre mais je n’ai pas le bouquin…sinon si ça urge toujours filer un coup de pouce ne me gènerai pas (ça sert à quoi les scanner sinon? 😆… Lire la suite »
Phoénix, je t’ai envoyé un mail pour te dire que je veux bien me proposer pour le chapitre restant !
Si je peux donner un dernier petit coup de main 😆
——-
[i]… »un dernier petit coup de main »[/i] ?? Tu me sauves la vie tu veux dire ! Il est temps que ça se termine; c’est vraiment énormément de stress de tenir un projet de cette envergure. Mais je n’abandonnerai pas si près du but. Pas après 3 mois d’intense travail avec une équipe du tonnerre. Et où ta participation a été décisive.
De toute façon « NEVER GIVE UP ! »
Moi qui me demandait si il vallait mieux traduire Contact Harvest ou Evolutions en premier, je crois que j’ai maintenant ma petite idée xD
Ghost Of Onyx : Chapitre 3 à 11 corrigés, reste un petit travail de mise en page 😆 In Progress…
Merci pour la traduction de ce futur livre, tu prends de l’avance c’est bien 😆
Dis donc, Echo, ça serait bien si tu me causais un peu plus souvent !Sinon, dès que tu as un chapitre terminé, aies la gentillesse de me le passer: Deux avis valent mieux qu’un. Je m’en sors très honorablement en grammaire et orthographe, donc j’aimerai avoir un regard sur le travail (quasi)fini 😉 A très bientôt. tu sais comment me joindre. Mes adresses sont un peu partout ! Au fait, qui va scanner les chapitres quand la correction sera terminée ? ——-[b]Message à tous les fans[/b]: Le dernier chapitre est en train d’être traduit. D’ci une petite semaine la traduction… Lire la suite »
[quote phoenixlechat]Le dernier chapitre est en train d’être traduit. D’ici une petite semaine la traduction sera totalement bouclée.
[/quote]
Je ne sens absolument pas toute la pression qu’il y a sur mes épaules, non pas du tout !! 😆
[quote sephiroth2501]
Je ne sens absolument pas toute la pression qu’il y a sur mes épaules, non pas du tout !! :lol:[/quote]
PTDR… bon disons 8 jours !! 😀
[quote sephiroth2501][quote phoenixlechat]Le dernier chapitre est en train d’être traduit. D’ici une petite semaine la traduction sera totalement bouclée.
[/quote]
Je ne sens absolument pas toute la pression qu’il y a sur mes épaules, non pas du tout !! :lol:[/quote]
Courage, mec !
On est tous derrière-toi !
La communauté de fan francophone est derrière toi !
Et au moins une personne te lira chaque jour !
(ça va mieux la pression ? ^^)
[quote phoenixlechat]
PTDR… bon disons 8 jours !! 😀
[/quote]
Ah, je me sens rassuré !! 🙂
[quote fleau scourge]
Courage, mec !
On est tous derrière-toi !
La communauté de fan francophone est derrière toi !
Et au moins une personne te lira chaque jour !
(ça va mieux la pression ? ^^)[/quote]
Ah oui, en effet, la pression ça va beaucoup mieux, j’en ai les doigts qui tremblent 😀
en tout cas Fléau Scourge, c’est très encourageant, merci !
Courage les gars,
jattend tro la suittttttte